Retrouver dans la bouche le goût de l’école buissonnière. Jeter son sac à dos avec de nombreux papiers. Garder une gourde d’eau. Du piment.  Du Chocolat. Ne pas avoir de cap à suivre, pas d’objectif. Marcher pour le plaisir du lac, de l’eau Claire. Se rendre compte tout à coup – ça ne prévient pas – que quelque chose à bouger, s’est déplacé : du nid abdominal vers la texture de la salive, plus fluide: un autre désir, brûlant, cette fois-ci sans poids. Continuer de Marcher.  Éteindre la loupiote des mondanités, des politesses, des – tiens, sers-toi,  prends tout ce qu’il y a sur la table !  . Ne plus avoir de table. Ne plus avoir de réseau. Se dire qu’on a assez donné, ne plus vouloir donner.  Je termine les derniers bastos, par souci d’engagement, et puis basta. Sourire incognito. Direction l’ombre, le sous-terrain ( Doublure de luxe sans fermeture éclair). Peu à peu , je balaye – en dansant des hanches car je garde l’envie de croquer l’espace – les copeaux du miroir.  Les éclats aux  ordures ! Débarrassé de cette soif de soleil, je respire enfin . « Oh Oui »Comme un gouffre chaud où il fait bon la mécanique. Ciao mon île, je t’aimais bien. Dernier épisode sur cette tangente. Ecrature, c’est The End.